Lieu : rue Alphonse Baudin – 75011 Paris
Programme : surélévation d’un immeuble de logements collectifs
Superficie : 320 m² SHAB
Budget : 1 200 000 € HT
Calendrier : études en cours
Maitrise d’ouvrage : privée
Mission : complète
Cet immeuble du début du XIXe siècle est situé à l’ouest du 11e arrondissement de Paris. Il bénéficie d’une triple orientation, la parcelle étant située à l’angle de deux rues.
Etant à la croisée de l’ancien tissus faubourien et de plusieurs grands ensembles immobiliers des années 70, la richesse architecturale du quartier se traduit aussi par des hauteurs d’édifices très variables.
Le maitre d’ouvrage, propriétaire du dernier niveau, qui a déjà été transformé en un lot unique de 100m² au sol, souhaite réaliser une opération de surélévation en vue de créer trois logements supplémentaires. La conservation de la façade existante implique de traiter la surélévation en continuité, tout en affirmant le volume en surélévation comme nouveau. Pour ce faire et aussi pour réduire l’impact visuel du projet, la façade de l’étage rénové vient en continuité directe avec les étages inférieures : le parement est donc réalisé en enduit de couleur blanc cassé (l’intégralité de la façade sera ravalée pour assurer une homogénéité d’ensemble). Le rythme des ouvertures, leurs dimensions et leur position s’inscrivent dans la continuité et le prolongement des baies existantes.
La surélévation sera revêtue d’un bardage en zinc à joints debouts de couleur gris moyen, interrompu par les baies de menuiseries extérieures dont l’encadrement est marqué. De cette manière, la partie du bâtiment en surélévation représente le nouveau couronnement. Par ailleurs et afin de limiter l’impact visuel de la surélévation, le dernier étage étant en attique, celui-ci n’est presque pas visible depuis la rue, réduisant le couronnement à un seul niveau.
Les menuiseries seront toutes en bois massif de teinte naturelle pour s’accorder à celles des niveaux inférieurs. Une corniche avec une gouttière de récupération des eaux de pluie est prévue entre la partie de façade en enduit et celle en zinc permettant ainsi d’assurer la jonction entre les deux volumes et de dissocier physiquement la surélévation du reste de l’immeuble.
Pour réduire la durée du chantier, limiter l’impact sur la structure existante et s’inscrire dans une démarche environnementale, le choix d’une structure bois avec planchers de type KLH s’est rapidement imposé. Le projet est actuellement en cours d’études.
